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Mauressac, curiosités remarquables

Historique :

Les renseignements sur l'histoire du village sont peu nombreux en raison du peu de documents.

Toutefois la monographie de la commune est consultable sur le site des archives départementales, ainsi que l'état civil et différents documents numérisés ( cliquez sur le cadre de gauche, choisissez la commune de Mauressac).

 

D'après un diplôme du cartulaire de l'abbaye de Lézat daté de 859, l'église est fondée par deux pieux laïcs, Ermentrude et son fils Egofrède, avec le consentement de Salomon, évêque de Toulouse. Le territoire est donné à l'abbaye bénédictine de Lézat au XIème siècle. Celle-ci fonde certainement un prieuré et une petite agglomération en paréage avec les seigneurs locaux, les Mauressac, qui disparaissent au XIIème siècle.

En 1569, pendant les guerres de Religion, un incendie détruit entièrement le village, qui est alors pillé par les religionnaires. Au XVIIIème siècle, les religieuses de Sainte-Claire d'Auterive sont coseigneurs du lieu.

En1775, Guillaume de Niel, contrôleur général des gabelles du Languedoc et bisaïeul du Maréchal Niel, est également coseigneur de Mauressac.

Mauressac est réuni en 1810 à la paroisse de Puydaniel, et les deux communes sont confondues en 1816, mais pour deux ans seulement.

 

Pigeonnier :

XIXème siècle – brique

En forme de tour carrée, ce pigeonnier est orné à l'étage d'une ouverture géminée. A l'origine il était entièrement enduit de crépi. Il conserve les traces d'arrachement d'une toiture, signe qu'un petit bâtiment s'appuyait initialement sur lui. Sous l'Ancien Régime, la possession d'un pigeonnier est réservée aux nobles.

 

 

 

Eglise Saint-Barthélémy

 

1892 – brique

L'église primitive est dédiée à Saint André, puis passe sous le vocable de Saint Barthélémy. La première mention de cet édifice date du IXème siècle. Au XIème siècle il est donné à l'abbaye de Lézat. Pillée et ruinée pendant les guerres de Religion, l'église est restaurée au XVIIIème siècle. Jugée trop petite et vétuste par la municipalité, elle est finalement reconstruite à la fin du XIXème siècle.

 

 

 

 

 

 

 La Crucifixion

 

Ce tableau est l'oeuvre de Justin Pibou, prêtre originaire de Miremont. Il est l'auteur de nombreuses peintures murales et de nombreux tableaux pour les églises de la Région. Sur cette Crucifixion le Christ est encadré par la Vierge et par St Jean. A l'arrière plan se trouve Marie Madeleine.1863 – peintre : Justin Pibou. Huile sur toile, Eglise St Barthélémy.

La scène se découpe sur un paysage de collines représentant le Golgotha.

Le peintre réussit à dédramatiser la scène en dessinant des personnages sereins et détachés de l'évènement.

 

 Station de chemin de croix

1895 – Sculpteur : F.D Monna. Plâtre moulé peint, Eglise St Barthélémy.

La quatorzième station représente la scène où Jésus est mis dans le sépulcre.Souvent, dans les mises au tombeau, la tête du Christ se trouve à gauche du spectateur, mais ici, le Christ penche la tête vers la droite du tableau. Nicodème se trouve aux pieds de Jésus, et Joseph d'Arimathie, de l'autre côté. Deux autres personnages, St Jean portant un flambeau, symbole de la Résurrection et de l'amour qui l'anime, et la Vierge assistent à la scène.

 

 

 

Saint Barthélémy

 

 

Fin du XIXème siècle.

 


Saint-Barthélémy, l'un des douze apôtres, est martyrisé en grande Arménie. Il est écorché vif puis crucifié. Sur ce vitrail, il est représenté tenant un coutelas, attribut de son supplice. La scène au dessous représente son martyre.Vitrail, Eglise Saint-Barthélémy.